Ce weekend, c’est Ibiza à Séville! – Un parfum de vacances, ¿a que sí?

Pour une raison qui nous est complètement obscure (c’était samedi dernier la « Fête de l’Andalousie), ce weekend, se promener dans Séville avait comme un goût de vacances et de playa…

Le soleil qui a fait son grand retour, les places investies par les marchés, buvettes improvisées, stands en tous genre, les groupes de jeunes, torse-nus et en tongs au bord du Gualdalquivir, la guitare à la main… et plus loin encore de la musique, et encore des groupes de gens qui bronzent, et de nouveau de la musique et des tongs. Ne manquent que les effluves de crème solaire!

Et puisque l’humeur est aux vacances, on pense à vous, qui devez commencer à vous dire « Allez, on irait bien faire un petit tour du côté de Séville, pour profiter du beau temps et de la compagnie des petits veinards… »

HAAAAALTE!

De deux choses l’une. Soit vous avez déjà prévu le coup et vous faites partie des grands gagnants de début 2009, et là, c’est tout bénéf’…  Mieux que l’Euromillion, on a coché les dates sur notre calendrier pour vous accueillir dignement (si si, les moustiques réservent toujours un accueil particulièrement chaleureux à nos invités).

Mais si par malheur vous n’aviez encore rien prévu et que l’envie de Séville vous chatouille les naseaux, il va falloir slalomer dans le calendrier pour trouver votre bonheur. Voilà la piste:

mars

(Et oui, l’ouverture de la chasse aux touristes commence dans quelques jours, avec des habitués de Séville en plus!)

avrilAvril, c’est presque foutu déjà… entre pôpa Philou et Anne, une ruée de géo et quelques jours en amoureux à Almería pour fêter la Sainte Mallorie (ben quoi, on a aussi le droit de se payer quelques jours de vacances, non?), il reste un petit creux au milieu mais gare… c’est la Semana Santa, et il faut aimer l’odeur de l’encens et la marche millimétrique dans la foule pour venir à Séville à ce moment-là.

maiTiens, en mai faites ce qu’il vous plait, le calendrier est encore vierge de toute présence humaine. Aaaaavis aux amateuuuurs!

juinEn juin, profitons que môman Vonnette et pôpa Jean-Marie prennent leurs quartiers d’été à la playa près de Cadix pour les rejoindre dès que possible… Foutu pour vous, donc, nous on aura les doigts de pieds en éventail et on pensera bien à vous…

On ne vous parle pas encore de juillet, puisqu’on grimpera dans l’Atlas marocain du 4 au 18, et qu’il nous faudra bien le reste du mois pour nous remettre.

Incursion prévue en Belgophonie fin octobre pour marier des gens qu’on aime, faire connaissance avec des bébés qu’on aime déjà aussi, se choper une bonne crève sous la bruine et le froid.

Sans compter le passage à 2010, que nous fêterons au Platte Land, en l’hommage de cet inoubliable « Happy Minnénium », dix ans plus tard…

A vos calendriers!!!

La Bonne Année!

Heureux grands chanceux que vous êtes ! Vous avez, il y a quelques jours à peine, troqué le vieux huit pour un neuf !
Et le sachiez-tu? Sur le même méridien, à la même heure, au poil de seconde près, nous avons fait pareil. Si nos vœux arrivent un peu tard, c’est qu’il a fallu abreuver les chevaux en route, trouver l’auberge du Chat qui pète, se tromper de raccourcis, cueillir les premiers perce-neige de l’année et faire la sieste sur le dos, pour digérer de nos agapes de l’an dernier.

Mais les voici maintenant arrivés, ces vœux que vous n’attendiez plus, et nous vous promettons 2 minutes 18 de bonheur en notre compagnie (pour le reste, faudra vous déplacer).

Alors à vous tous, zamis zet familles que nous vous aimons toujours, même de loin, nous vous souhaitons une bonne année 2009 pleine de voyages à Séville!

Que sommes-nous devenus depuis l’année dernière?

A la demande générale de deux personnes, nous voici pieds et poings liés, le dos au mur… il faudra bien qu’on vous dise un jour ce que 2008 nous prépare!

Un déménagement?
Oh que oui… pour demain, d’ailleurs! On finissait par ne plus y croire, par se dire qu’on l’avait rêvé, ce camion, que ces milliers de caisses amoureusement empaquetées et transbahutées pendant des heures n’étaient qu’une hallucination. Et contre toute attente, nous voilà (presque) prêts à accueillir au pays des castagnettes nos livres, nos vêtements, notre lit, nos jeux de sociétés… Nous pourrons amoureusement dépaqueter toutes nos caisses, en jurant qu’on ne nous y reprendra plus, que la prochaine fois…. qu’il n’y aura pas de prochaine fois, na!

Un boulot?
Ah oui, mais plus un boulot de commercial, non merci! Je n’ai pas encore osé vous l’avouer, mais j’ai bien vite compris que ça ne durerait pas longtemps, cette histoire entre la vente et moi! Des 60 heures par semaine (et oui, l’heure sup’ est une philosophie d’entreprise), un boulot répétitif et barbant mais complètement harassant, une ambiance terrible, mais complètement hypocrite, le tout à l’encontre de mes convictions personnelles (j’en entends qui pouffent, au fond!), ni le temps ni l’opportunité de chercher un autre job plus adapté et intéressant, ou de commencer la traduction… bref, vous l’aurez bien compris, j’ai bien fait de faire demi-tour pour chercher de l’herbe plus verte ailleurs avant de devenir complètement zinzin!
Depuis, j’ai fait les démarches pour m’inscrire comme traductrice indépendante… ça prend du temps bien sûr, d’autant plus que je remplis les conditions pour demander des aides de début d’activité! Enfin, je devrais être prête d’ici peu à partir à la recherche de mes premiers clients…
Marc, lui, continue de jouer à Docteur Jekyll et Mr Hyde. Garçon de café, livreur de pizza, toiletteur pour chien… aucune annonce ne lui échappe! Reste à savoir quand ces braves gens se décideront à l’appeler. Et dans le même temps, il écume les pages jaunes, pour contacter tous les bureaux de gestion de l’environnement, ou tout ce qui a un lien avec la géo… et il y en a, je peux vous le dire! Si avec tout ça, il n’arrive pas à choper au moins deux ou trois jobs en même temps, je veux bien manger… je veux bien manger du pâté au petit déjeuner, tiens!

Une vie touristique?
En 2007, nous nous sommes principalement attelés une tâche très précise et systématique: arpenter en long et en large les différentes administrations de la ville, tester le consulat de Belgique, la bibliothèque publique, la salle d’attente du Ministère de l’Emploi, faire la file au bureau des étrangers, etc.
Mais une année n’est pas l’autre, et 2008 nous apportera son lot de visites touristiques! Il nous reste 2 semaines pour concocter la première mouture de ce qui sera notre fil conducteur touristique pour nos invités!

Une vie sociale?
Et oui, tout ça se fait petit à petit… comme nous n’avons pas encore assez d’argent pour nous acheter des amis, nous allons faire ça à la bonne vieille méthode! Collègues de boulot, amis de collègues, voisins, amis, amis d’amis, expat’ français perdus dans Séville, etc.

Des découvertes?
La procession de la Semana Santa (fin mars) qui passe devant nos fenêtres, l’été sévillan, les horaires du bus « Centre-Aéroport », les rues à l’ombre pendant l’heure du midi… On oublie parfois qu’on n’est ici que depuis 2 mois… et pourtant, il reste tant à découvrir!

La reconnaissance internationale d’un grand artiste?
L’eussiez-vous cru? La popularité d’un certain Circus Marcus commence à prendre de la place dans le monde de la musique libre. Des fans hystériques l’ont plébiscité pour faire partie des nominés d’une grande cérémonie (un peu comme le Festival de Cannes pour la musique libre, en plus prestigieux quand même). Si vous aussi vous êtes fans de ses plus grands hits « Ursula » et « Machu Pichu », si vous aussi vous attendez avec impatience l’enregistrement du « Banquier », venez dire au monde entier à quel point vous l’aimez! (Cela dit, le site n’est pas encore en ligne, alors je reviendrai vous donner l’adresse plus tard…)